Présentation de la commune

Situation géographique

La Commune de Romilly sur Andelle se situe dans le Département de l’Eure, en Normandie, à 20km de Rouen et des Andelys. Les habitants se font appeler « romillois » et « romilloises ».

Adossée aux collines boisées de Longboël et des Deux-Amants, la Commune se trouve au cœur la Vallée de l’Andelle, elle est traversée de tout son long par la rivière de l’Andelle.

En 2020, elle comptait une population de 3 311 habitants (source Insee), ce qui fait d’elle la plus importante commune urbaine de la Communauté de Communes Lyons Andelle.

Depuis 1971, la municipalité de Romilly-sur-Andelle est jumelée avec la commune de Biebesheim am Rhein, en Allemagne.

La Colline des Deux Amants est le point culminant de la région avec 152 mètres d’altitude, l’horizon s’étend au Sud jusqu’au plateau du Neubourg, on y découvre un large panorama de la Vallée de la Seine, orné de lacs et le barrage de Poses qui régule le niveau du fleuve avec celui de la mer, très boisée. Ce site est protégé, les Violettes de Rouen en parsèment les pentes, ainsi que les Orchidées sauvages. Des moutons d’alpages occupent les prairies pentues des versants.

Les chemins de randonnées menant à travers bois, vallées et plateaux, plairont aux adeptes de la marche.

La Côte Jacques ANQUETIL, côte légendaire en Normandie. Elle part de Romilly-sur-Andelle, serpente sur 3,8 km pour atteindre le plateau à La Neuville-Chant-d’Oisel. On peut y retrouver une stèle en l’honneur du célèbre cycliste Jacques ANQUETIL qui avait ses terres et son château à cet endroit.

L’Andelle a la primeur d’être une rivière classée, les adeptes de la pêche s’en donnent à leur aise.

L’ancienne filature Levavasseur et l’Abbaye de Fontaine Guérard figurent comme deux sites remarquables en prenant l’allée des boulots de Pont Saint Pierre vers Radepont.

La découverte d’anciens fours à chaux marque le passage d’anciennes civilisations, moulins à eau et vannages ont longtemps contribué au fonctionnement des industries de la vallée, procurant la force hydraulique qui leur était nécessaire.

Les alentours de Romilly/Andelle sont habités au moins depuis le Néolithique (4000 ans avant notre ère), comme en témoignent les nombreux silex taillés retrouvés lors des recherches de l’INRAP. Des vestiges de l’âge du Bronze (1800 avant notre ère) et de l’Antiquité (Ier siècle avant notre ère) ont aussi été découverts. Les archéologues nous ont aussi prouvé l’occupation humaine du haut Moyen Âge (entre le VIIème et le XIIème siècle), caractérisée par la présence de silos, de fours domestiques et de greniers, le long de la rue de la Libération.

Romilly (en latin « le domaine de Romillus », nom d’origine romaine) est un nom du XIème siècle. Sur Andelle a été annexé en 1263.

Romilly, jusqu’à la Révolution dépendait du point de vue religieux de l’abbaye de Lyre, et au niveau seigneurial de la baronnie de Pont St Pierre.

Romilly/Andelle est dans une vallée urbaine entre des coteaux boisés. Au milieu du XVIIème siècle, Romilly comptait sur l’Andelle 10 moulins. Quelques-uns servaient à moudre du grain, d’autres à faire de l’huile, d’autres encore à dégraisser des draps.

Romilly devint alors une ville industrielle. L’Andelle était utilisée pour le transport du bois par flottage. A la même époque, on dénombrait de nombreuses vignes.

Vers 1780, une fonderie allait être conçue par Michel Lecamus de Limare. Il s’installa autour de l’ancien moulin de Perpignan. Ce fut le premier laminoir hydraulique de France. Très vite, la société des fonderies acquit la plupart des moulins et s’étendait sur un kilomètre de long.

Après la Révolution, on donna l’ordre dans les fonderies de faire fondre les cloches des églises pour fabriquer des canons. L’une d’entre elles eut un sort particulier. Il s’agissait du carillon de la Bastille. Le directeur des fonderies décida, malgré les ordres, de le conserver. C’est ainsi qu’il resta à Romilly jusqu’en 1897. Il passa ensuite dans différentes mains et en 1989, il fut acquis par le ministère de la Culture et est conservé au musée Campanaire de l’Isle-Jourdain dans le Gers.

La puissance des fonderies était telle que le site industriel fut même visité par le Premier Consul Bonaparte. Le 5 novembre 1802, il vint à Romilly en compagnie de son épouse Joséphine de Beauharnais et du général Kellermann, ministre de la marine. On ne sait pas s’il logea à l’auberge du Tournebride ou au château.

En 1835, les fonderies étaient très prospères, elles perdirent petit à petit de leur superbe jusqu’en 1896 où on arrêta la production.
Parallèlement, d’autres industries s’installèrent : des filatures dès 1847, entreprises de tissage notamment pour le coton, une verrerie dès 1901 sur le site des fonderies au Moulin de Perpignan, une taillanderie dès 1902 sur le site des fonderies au Moulin de Bétille, une fabrique d’oxyde d’antimoine sur le site du Moulin des Ponts

Un jeune écuyer du temps jadis
Sauve au cours d’une chasse
La fille de son maître,
Seigneur de Pont Saint Pierre.
De ce jour la belle l’aime.
Il ose demander sa main.
« Vois cette hauteur, répond le maître,
Gravis-la en portant ta bien-aimée ».

L’écuyer triomphe de l’épreuve.
Mais au sommet, il meurt de son effort.
La jeune fille, frappée au cœur
De son amour, ne lui survit pas.
En repentir de sa dureté, le père désolé
Fit élever sur le mont le prieuré appelé
Depuis « les deux amants ».

Marie de France – 1225

Plan de la Commune 685.64 Ko

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Environnement

Histoire de Romilly

La Légende des Deux Amants

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